Descendant de la dynastie fondatrice du village, personnage sacré par essence, le leader politique et spirituel bamiléké, connu sous l’appellation de Fo ‘ô, trouve difficilement son équivalent dans les autres types de gouvernance. Dans cette communauté où le Fo ‘ô tient son pouvoir de Dieu et des ancêtres, la sacralisation dont il fait l’objet impose un rapport quasiment religieux entre le peuple et lui. Cependant la fonction de chef traditionnel de l’ouest au Cameroun est également régie par un décret qui fait de lui un auxiliaire de l’administration.