Constructions modernes
samedi, mars 14, 2015
De nos jours à Fondjomekwet comme dans le reste de l’Afrique, l’habitat est un signe extérieur très important du statut social du propriétaire : l’architecture traditionnelle en terre crue est réservée aux plus pauvres alors que l’architecture moderne reprenant un modèle colonial est un signe extérieur de réussite sociale.
C’est ainsi que les élites locales, les élites membres de la diaspora, les Princes et ou notables qui reviennent s’installer à Fondjomekwet, notamment sous l’impulsion de Sa Majesté Djombissié Kamga Yves, construisent de grandes habitations. Ces maisons construites en dur à l’aide de parpaings recouverts d’enduit ciment ou d’une couverture extérieure en carrelage, peuvent être réalisées, notamment quand elles ont un étage, avec le concours d’un architecte.
Entourées de jardins parfois paysagés, et ceintes de clôtures traditionnelles en bambous ou par des murs en ciment, ces nouvelles habitations, à l’opposé de la tradition se situent sur des collines en léger retrait des zones d’habitations traditionnelles de la chefferie de Fondjomekwet. Elles contribuent donc à modifier progressivement les paysages culturels de cette chefferie, gageons qu’elles en préservent l’esprit des lieux comme certaines nouvelles constructions qui sont décorées de peintures murales propres à la culture bamilékée.
Source bibliographique :
Yves Aurélien Kana Donfack : Evolution de l’habitat traditionnel en Afrique. Exemple de la province de l’Ouest au Cameroun.Vorgelegt von Dipl.-Ing.,Stadt- und Regionalplaner. Von der Fakultät VI Planen – Bauen – Umwelt der Technischen Universität Berlin zur Erlangung des akademischen Grades-Dr Ing. 2011