Commerce

samedi, décembre 5, 2015

 

En effet, suite à la crise économique des années 1990, de nombreux jeunes n’ont plus souhaité prendre la succession de leurs parents. De plus compte tenu de l’appauvrissement des planteurs, il n’était plus possible d’acheter des engrais. Par ailleurs les vendeurs qui venaient d’autres villages ont également commencé à déserter ce marché car les faibles bénéfices de la vente ne couvraient pas toujours les frais de carburant, sans compter l’état très mauvais de la piste de Bandja à Fondjomekwet, notamment en saisons des pluies.

En 2015 la situation est la suivante : une partie importante des vendeurs de produits agrícoles comme le riz, les bananes, les patates douces, les haricots… sont originaires de Fondjomekwet. Les acheteurs viennent de villages voisins et revendent ces produits agrícoles en ville. A l’inverse, les femmes qui vendent du linge achètent en ville des habits de deuxième classe qui sont revendus à Fondjomekwet.

Propos recueillis auprès de Mr Raphael Kougang, et Kameni Rose, tous deux commerçants à Fondjomekwet respectivement depuis 1970 et 2005.


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